Individuelle ou en groupe
Dans un atelier d’expression artistique l’œuvre et sa réalisation sont le centre d’intérêt.
L’intervenant conseille, accompagne la personne dans sa réalisation tant technique qu’esthétique afin de satisfaire un résultat recherché. Le cadre y est convivial et propice à l’apprentissage en interaction avec une notion de loisir.
Lorsque l’on intègre un atelier d’art-thérapie, le cadre d’expression est de réaliser un objectif thérapeutique. Le contenu travaillé en séance est proposé en tenant compte des attentes du participant qui devient « patient ». Il est de la responsabilité de l’art-thérapeute d’être bienveillant, respectueux et confidentiel pour accompagner la personne en tenant compte de son état psychique et émotionnel.
Ainsi vous trouverez la possibilité d’être accompagné pour un mieux être en séance individuelle avec un objectif personnel ou en séance de groupe avec un objectif commun à l’atelier. Chaque type de séance est donc différent, et vous avez le choix de suivre celui qui vous parait le plus adapté à votre souhait du moment.
Les séances de groupe seront en nombre limité (moins de 10 personnes), avec une thématique établie au préalable, accessible à tout public. Pour le monde de l’entreprise, je vous propose d’établir un objectif en fonction des besoins que vous m’aurez exprimé en premier échange. L’objectif fixé alors avec l’entreprise sera le fil conducteur de la séance qui pourra être réalisé à l’atelier ou en extérieur sur une thématique de team building.
Travailler sur l’amélioration de la communication entre les services, supprimer les croyances ancrées inconsciemment, motiver les équipes font partie de cette mission d’accompagnement.
Jacques Soisson, artiste peintre, est aussi psychothérapeute pour enfants. À partir de 1966, il collectionne alors des peintures et dessins d’enfants et d’adolescents. Cette importante collection a fait l’objet d’une donation au Musée de l’Hospice Saint-Roch, à Issoudun. Il crée plusieurs ateliers d’art-thérapie. Il collabore avec l’Institut Édouard Claparède de Neuilly.
Il est représenté par Arno Stern, Max Pagès puis Guy Lafargue et Jean Broustra. Leurs praticiens ne cherchent pas forcément un effet thérapeutique, voire s’en défendent : « L’important pour ceux qui se réclament de l’expression est l’accueil de ce qui vient sans que le travail sur la production soit encouragé. Beaucoup récusent l’art-thérapie et ont longtemps refusé le terme de création »11.
Arno Stern est un des précurseurs des ateliers d’expression libre. Il est le créateur du dispositif du « clos-lieu » basé sur un certain nombre de principes (un lieu fermé sans fenêtres, une table-palette, des supports permettant de peindre des dessins de grandes surfaces), À ces conditions matérielles s’ajoutent des règles du lieu (en principe les peintures ne sortent pas de l’atelier, l’œuvre n’est pas destinée à être vue ou commentée par d’autres personnes, l’enfant ou l’adulte ne doit pas être influencé, il peint ce qu’il souhaite, et décide seul si son dessin est terminé).
Dès 1973 il théorise sa conception de l’expression créatrice dans son livre L’Expression12. Il prône la non-directivité (aucun apprentissage, pas de techniques), persuadé qu’il suffisait de créer un environnement favorable. Pour que s’exprime de manière optimale la capacité créative des enfants (et aussi plus tard, le vérifiera-t-il avec les adultes)13.